Travaux électriques à Bruxelles : les points à vérifier avant l’achat d’un bien immobilier

Acheter un bien immobilier à Bruxelles, c’est souvent faire face à des installations anciennes, voire obsolètes. Si l’état général du logement est un critère déterminant, l’installation électrique ne doit pas être négligée. Une mise en conformité coûteuse, des travaux imprévus ou un refus d’assurance peuvent vite transformer un investissement en source de tracas.

Voici les éléments essentiels à contrôler ou faire contrôler avant de signer l’acte.

Pourquoi l’électricité est-elle un point critique dans l’achat immobilier à Bruxelles ?

En région bruxelloise, une grande partie du parc immobilier date d’avant les années 80. De nombreux appartements ou maisons ont connu plusieurs rénovations partielles, sans forcément une remise à niveau complète de l’électricité.

Une installation vétuste peut présenter :

  • Des câblages non conformes ou dénudés
  • L’absence de prise de terre
  • Un tableau sans protection différentielle
  • Des points de consommation mal identifiés
  • Une répartition des circuits inadaptée

Le diagnostic électrique est donc un document-clé, exigé lors de toute vente. Il indique si le logement est conforme aux normes du RGIE (Règlement Général sur les Installations Électriques) ou s’il nécessite des travaux.

Le rôle du diagnostic de conformité électrique

Le diagnostic, réalisé par un organisme agréé, permet de vérifier :

  • Le bon fonctionnement des protections (disjoncteurs, différentiels)
  • La présence d’un schéma unifilaire et d’un plan de position
  • La continuité de la terre sur toutes les prises
  • La conformité des volumes dans les pièces d’eau
  • Le respect des sections de câbles en fonction des usages

Si l’installation est jugée non conforme, l’acheteur devra régulariser la situation dans un délai de 18 mois à partir de l’acte de vente. Cette mise en conformité peut représenter un budget significatif.

Quels éléments repérer soi-même lors d’une visite ?

Avant même d’acheter, quelques vérifications simples peuvent alerter sur la nécessité de faire intervenir un professionnel :

  • Le tableau est-il récent, bien étiqueté, avec des différentiels visibles ?
  • Des fils ou gaines sont-ils apparents dans certaines pièces ?
  • L’éclairage et les prises sont-ils suffisants et fonctionnels ?
  • Des rallonges ou multiprises sont-elles utilisées en permanence ?
  • Y a-t-il des prises anciennes sans terre dans la salle de bain ou la cuisine ?

Même si cela ne remplace pas un contrôle technique, cela permet de poser les bonnes questions au vendeur ou de demander un devis estimatif avant l’achat.

Estimation des coûts en cas de non-conformité

Le budget pour une mise en conformité dépend de plusieurs facteurs :

  • Surface du logement
  • Accessibilité des gaines techniques
  • État général des câbles
  • Nécessité ou non de saignées dans les murs

En moyenne, comptez entre 2 500 € et 6 000 € pour un appartement de 2 à 3 chambres. Cela peut aller au-delà si l’ensemble du réseau doit être refait.

Pour obtenir une estimation réaliste, l’idéal est de faire appel à un électricien local expérimenté, comme Elamelec à Bruxelles, qui propose des audits sur mesure avant ou après l’achat d’un bien. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises post-acte et de budgétiser correctement les travaux.

Cas particuliers : immeubles en copropriété et anciennes maisons unifamiliales

En copropriété, l’installation privative peut être conforme… mais le tableau général ou les colonnes montantes peuvent poser problème. Ces éléments sont gérés par la copropriété, et leur rénovation est plus longue et coûteuse (assemblée générale, vote, devis collectifs, etc.).

Dans une maison ancienne, la configuration est souvent plus complexe : tableaux secondaires, anciennes extensions, caves non rénovées… Une vérification complète de tous les circuits est indispensable.

Faut-il obligatoirement refaire l’installation avant d’emménager ?

Non. Tant que l’installation n’est pas dangereuse (fils nus, court-circuits fréquents), il est légalement possible d’habiter dans un logement non conforme. Toutefois :

  • L’assurance habitation peut refuser d’indemniser en cas d’accident lié à l’électricité.
  • En cas de revente, une mise en conformité est obligatoire, et vous devrez fournir un rapport positif.
  • L’installation peut limiter l’ajout d’équipements modernes (mobilité électrique, domotique…).

Il est donc souvent préférable de réaliser les travaux dès l’achat, quitte à négocier le prix de vente à la baisse.

Le bon timing pour intervenir

Idéalement, les travaux de mise en conformité doivent être réalisés :

  • Juste après l’achat, avant emménagement (logement vide, pas d’encombrement)
  • Pendant une rénovation globale (cuisine, salle de bain, sols…)

Cela permet de réduire les coûts (intervention unique, moins de finitions à refaire) et d’optimiser la performance globale du logement.

Quels professionnels contacter ?

Pour un projet réussi, l’intervention d’un électricien agréé RGIE est indispensable. Ce professionnel pourra :

  • Évaluer l’installation actuelle
  • Proposer une mise aux normes adaptée
  • Fournir les schémas nécessaires à la réception
  • Coordonner avec l’organisme de contrôle

Dans certains cas, un architecte ou entrepreneur général pourra aussi participer si les travaux sont lourds (réaménagement complet, abattage de murs, etc.).

En résumé

Acheter un bien immobilier à Bruxelles nécessite une attention particulière à l’installation électrique. Le diagnostic obligatoire lors de la vente ne garantit pas l’absence de travaux, et il est préférable d’anticiper les coûts et les délais associés à une mise en conformité.

Les erreurs les plus fréquentes sont :

  • Négliger la visite technique
  • Penser que “si ça fonctionne, c’est conforme”
  • Sous-estimer le coût ou les délais de mise en sécurité

Faire appel à un électricien expérimenté comme Elamelec permet d’aborder l’achat avec sérénité, de prévoir les travaux en amont, et d’assurer une installation moderne, sécurisée et évolutive.